Je dois vous avouer que l’histoire des #Geonpi en France m’a extrêmement choqué et m’a rappelé les jours les plus sombres de ma désillusion numérique, quand nous sommes passés d’une période d’effervescence folle en 1999 où tout semblait possible à 2001 : son exact contraire.
Au début, je me suis dis que ca y était … on prenait conscience du problème, on commençait à se réveiller. Un début d’écosystème des entrepreneurs du numérique en France se mettait en mouvement. Enfin on comprenait qu’une démarche collective était la seule réponse possible face à l’importance des enjeux et au pouvoir de nuisance volontaire ou non de certains.
Et puis très vite, on a vu apparaître les « je ne suis pas un #geoni » et autres critiques pour se désolidariser d’un mouvement peut être trop disparate, trop impréparé certainement mais assurément issu d’un raz le bol généralisé « spontané ». De ce fait, les intérêts de tous ont certainement pâtis de la qualité de la communication, mais fallait-il pour autant condamner l’affaire ? Tenter de la ridiculiser, à lire les réactions outrancières de certains ?
Et de me demander : A qui profite le crime ? quel problème pose la petite attention que porte le gouvernement sur nous ? Qui cela dérange t’il ? A qui cela enlève quoi que ce soit ?
NDLR : avant d’aller plus loin et pour vous mettre dans l’ambiance, je vous conseille de lire ou relire la prose de Mme Pulvar et de voir ou revoir l’intervention très instructive de M. Cahuzac “échangeant” avec quelqu’un de Croissance Plus.
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