2020, une année d’espoirs. Quand arrêterons nous avec cela ?
L’espoir de ne pas être confinés, l’espoir d’une boite de nuit, l’espoir de « grandes messes », l’espoir d’un vaccin, l’espoir de « demain cela ira mieux », l’espoir d’un sauveur miraculeux …
Ca suffit l’espoir !

Je n’aime pas l’espoir. Mais comment le dire simplement, surtout quand mon interlocuteur ne semble vivre que pour aller mieux demain ? Vivre ou sur-vivre ? D’ailleurs, c’est ce que j’ai lu récemment dans un touitte … objectif survivre …. aye aye aye ….

« L’espérance, c’est quand nous sommes libérés de l’espoir » m’a appris un monsieur que j’aimais beaucoup et qui a « inauguré » une série de disparition causée par « la maladie du siècle » parmi mes proches.

Et comme toujours, quand je me posais ce genre de question, la réponse est déjà écrite, pensée quelque part, il suffit d’ouvrir les yeux.
C’est sont les vœux d’Arnaud Riou qui m’apportent la réponse et que je me permets de vous cc: ici.
Rien de plus à ajouter. Juste le silence … la joie … le plaisir de respirer, de se sentir Vivre … une fleur, un arbre, un regard, un sourire, une compagnie, fut-elle fugace, à 0, 2, 4 pattes …

Alors que nous réserve 2021 ? Je médite quelques instants sur les notions d’espoir et d’espérance.

L’espoir est une projection de l’esprit, l’attente d’un résultat que nous imaginons, d’une posture à laquelle nous tenons. Nous avons espoir que l’avenir comble nos attentes. L’espérance, c’est autre chose. C’est une foi en l’homme, en l’humanité, en nos ressources naturelles et divines. L’espérance est une posture naturelle qui demande de lâcher prise tout en fixant notre horizon. C’est une attitude qui s’appuie sur le bon sens et la foi. La nature se développe et s’équilibre toujours, quels que soient les obstacles. Et nous faisons partie de cette nature.

2020 nous a confrontés au pire de l’humanité, à la maladie, la peur, aux conflits d’intérêts, aux mensonges. Elle nous a permis aussi de révéler la créativité, l’esprit de résistance et celui de résilience.

Alors pour 2021, je nourris peu d’espoir. Je préfère l’espérance. Je préfère vivre l’instant présent en m’appuyant sur les vœux de Marc Aurèle : « Donne-moi le courage de changer ce que je peux changer, la sagesse d’accepter ce que je ne peux pas changer, et le discernement de reconnaître l’un de l’autre. » Car je sais que nous aurons besoin de courage pour maintenir le cap, de sagesse pour ne pas sombrer dans la peur et la séparation, et aussi de discernement. Je me doute que 2021 nous prépare quelques surprises, et sans doute quelques obstacles qu’il nous appartiendra de transformer.

Les deux moteurs à nos actions sont la peur et l’amour. Plus nous nourrissons la peur de l’autre, de la contamination, du virus, du changement, plus notre cœur se ferme, plus nous affaiblissons nos ressources naturelles et plus – en nous accrochant à une aide providentielle, à un sauveur –, nous nous coupons de notre espérance. Celle qui nous rappelle que la vie reprend toujours ses droits, que notre nature est amour. L’espérance nous rappelle que notre corps est fait pour se maintenir en bonne santé. Qu’il a en lui et autour de lui les ressources naturelles pour se soigner. L’espérance nous rappelle que l’être humain est plein de ressources pour relever les défis sanitaires, écologiques et écologiques qu’il a lui-même créés. L’espérance nous invite à maintenir la foi dans l’humanité, dans la conscience et dans le cœur.

Je vous souhaite une belle année 2021. Dans la confiance, l’amour et la paix.

Avec ma tendresse,+

Arnaud Riou

PS: … je nous souhaite une belle année 2021 et le courage de changer ce que nous pouvons changer, la sagesse d’accepter ce que nous ne pouvons pas changer, et le discernement de reconnaître l’un de l’autre …

#Merci 🙏 et je vous offre une photo de « ma » fidèle orchidée Américaine, qui me gratifie régulièrement de tout ce qu’elle peut quand je reviens, comme si elle m’attendait :

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