Il nous a quitté …
Une phrase que l’on redoute toujours d’entendre et qui a chaque fois, nous “sèche” d’un uppercut au foie.
Plus le temps avance et plus on l’entend cette phrase … forcément.
En ce moment, cela s’enchaîne … mal.
Il y a eu ce vendredi 13 et puis samedi, à 18h, Julien est parti.
Je crois qu’on ne s’habitue jamais à cette possibilité d’une fin, habitués que nous sommes à un espoir fou.
Lorsque cela arrive, les sentiments nous envahissent. Incompréhension, colère, tristesse infinie, compassion immense … Et toujours cette impression que ce que l’on peut exprimer avec des mots est bien petit face à ce que l’on ressent. Que l’on voudrait réparer par quelques mots, le désespoir chez l’autre. Vanité !
Les mots à la hauteur des maux ?
Nous sommes nombreux à penser à ses proches, à ses tous proches, ses enfants, sa Maman bien sûr … forcément.
Quelle impuissance devant la douleur de la séparation, le chagrin.
Qu’il serait bon de pouvoir effacer tout cela d’un coup de baguette magique.
Un être cher qui part est c’est toujours un morceau de nous même qui s’en va. Mais nous restons. La vie continue, aussi mystérieuse que complexe.
Raison de plus d’être à la hauteur de la situation …
“On ne voit bien qu’avec le coeur”, disait le petit gars … t’inquiète Julien, nous te voyons !
Au revoir.