Les Robots sont partout, donc pourquoi ne pas leur confier le rôle de “cultiver nos bébés” ? Génial, enfin la fin de la souffrance de l’accouchement. Plutôt que de subir des traumatismes dans le ventre d’une “vraie” mère, au prise avec un mauvais environnement, le bébé ”poussera” dans un univers, contrôlé, performant … asseptisé ?
Intéressant que ces pistes qui à la première lecture nous font adorer ou détester la solution proposée et qui devraient être là pour nous éveiller aux problématiques soulevées.
Et déjà la première: curieux encore une fois de voir toute la dimension psy* écartée du sujet, pour n’aborder que la partie “rêve” et technique, voir “business qui aboutit à : vite une “startoupe” …
J’ai de plus en plus l’impression que toute la dimension “sensible”, véritablement “intelligente”, en un mot notre humanité est de plus en plus absente des améliorations “techniques”, centrées autour des usages dont on nous gargarise. Touchons nous là aux limites de la réflexion par les usages dont nous avons souvent parlé ?
Les plus pessimistes constatent que trop souvent, nous ne faisons qu’automatiser le passé et reproduisons certaines erreurs avec une force que seule permet le passage à l’échelle dû à la technologie.
Les plus optimistes verront une autre occasion de se (r)éveiller et d’aiguiser notre sens critique. C’est encore le dernier rempart pour ne pas sucomber au n’importe quoi ambiant mais en ne se fermant pas au possible. Car tout est possible, même le meilleur. Et sur ce point, il me semble que le monde ne supporte plus certaines médiocrités d’avant.
Plus que jamais, je pense et j’espère que le progrès et non l’innovation, viendra du croisement de différents regards : techniques / technologiques, sociaux / sociologiques. Des penseurs du futur inspirés et humanistes.
Heureusement, il existe de plus en plus de gens qui font véritablement un travail sur eux même et qui ne pensent pas changer le monde d’abord, avec juste quelques lignes de code (tendance Silicon Valley) ou quelques citations de philosophes. (tendance vieille Europe)
Ces derniers étant les moins pires que les premiers ? rien n’est moins sûr. Au moins les premiers essayent, font avancer les choses ou reculer, mais au moins cela bouge. Et comme vous le savez:
deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche
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