La bonne nouvelle, c’est que Verney Carron est sauvé, comme la presse aime à le dire. Ah bon ?
Verney Carron, cela parle surtout aux chasseurs. Je n’en suis pas. Mais mon beau père l’était. Et il était fier d’avoir pu acquérir un jour un de leurs fusils. C’est une entreprise leader dans son secteur, qui avait les capacités de faire rayonner la France au delà du bistrot PMU de Saint Etienne, dont l’industrie et le savoir faire ont été massacré. Je vous laisse chercher et vous renseigner, sans vous boucher le nez, car le sujet est vraiment passionnant et particulièrement instructif de comment on peut massacrer un secteur sans rien n’y connaitre et en ne faisant que des choix “politiques” qui se sont révélés de cruelles erreurs. C’est curieux d’ailleurs car je vois de nombreux parallèle avec mon secteur (“high tech” pour le dire vite) et c’est aussi pour cela que j’ai eu envie d’en parler.
Je devrais me réjouir, mais non. Je crains pour les salariés, ceux qui mettent leurs tripes dans l’aventure et qui ne sont pas là que pour toucher leur chèque en fin de mois. Je crains pour une occasion ratée de plus. Je crains car je ne comprends pas :