Nous avons publié notre chiffre d’affaire hier soir, « après bourse », selon les habitudes. C’est un exercice d’autant plus sensible quand on est coté, que l’on se sait « scruté », attendu, espéré.
Cela crée des attentes et nous n’aimons pas les décevoir, bien sûr. Mais d’un autre côté, cette pression particulière, cette « crainte » de ne pas aller au delà de ce que l’on espère de vous est une course sans fin qui peut pousser à la schizophrénie en ne dirigeant plus sa société « normalement ». Cela peut pousser à faire des choix contraires à l’intérêt de l’Entreprise et nous avons pu, une fois encore, ne pas tomber dans ce piège. Je dis schizophrénie pas par hasard car être côté est un exercice particulier où il faut parvenir à accorder aussi bien le temps court (et la publication au trimestre en est un exemple) et le temps long de l’Entreprise, de l’humain, de la construction durable.
Alors *Oui*, nous sommes, nous aussi, particulièrement déçus.