Je ne cesse de le répéter depuis plus de 21 ans !
Et oui, Witbe, la société que j’ai co-fondé avec mon associée Marie-Véronique Lacaze, va avoir 21 ans dans quelques jours, le 17 Mars.
Nous y reviendrons bien sûr …
Ca n’est déjà plus tout à fait mon point, mais cela semble (presque) évident non ?
Mais je suis obligé de le rappeler presque quotidiennement dans mon secteur: les services numériques critiques. Cette démarche est bien connue de très nombreuses industries mais pour des raisons que je commence à bien théoriser, dans notre secteur, on fait encore trop confiance à des indicateurs techniques (venant des équipements ou du réseau) pour en extrapoler la qualité délivré au niveau de l’humain. Hors depuis bien longtemps (au moins depuis l’avènement de l’IP : l’Internet Protocol), ça n’est plus forcément le cas, bien au contraire.
Donc je pensais que cette logique de base : mesurer pour améliorer, bien que difficile à partager, était une évidence. Et bien j’avais tort. J’avais tort et je suis au première loge pour me le dire, tant j’ai écris sur la stupidité de la démarche de la mesure du QI qui conduit forcement à classifier les humains entre eux et fatalement à les pré-déterminer et organiser l’échec de certains, vu comment les choses sont faites ou à leur limiter le champ des (leurs) possibles.
Je me sentais tel un Don Quichotte quand je réagissais aux propos des certains penseurs auto-centrés qui nous faisaient l’éloge des “gros QI”, des Dieux et des inutiles. Qui nous rêvaient dans une pâle copie Coréenne sans s’apercevoir des dégâts humains produits, ni même que ce qu’ils préconisent n’est applicable et potentiellement utile que pour une toute petite partie de la société. D’autres formes d’intelligences existent, d’autres types de développements, de bonheurs.
J’avais essayé de résumer les choses de façon simple et imagée en utilisant des supports disponibles partout :
J’avais même trouvé plus médiatique et brillant que moi pour l’expliquer :
Et Albert Jacquard le dit lui même … mesurer l’intelligence est aussi stupide que vouloir mesurer la beauté … et bien malheureusement, on y est.
Nous sommes en train de tomber sombrer dans une sorte de “matrice tout numérique” qui est la suite logique de l’évolution de notre société et de sa coupure avec la nature. Les règles, les formatages, le contrôle ont trouvé leur terrain de prédilection : le virtuel. L’addiction et les peurs règnent en maitre, là où tous les défauts humains sont “magnifiés” : la jalousie, l’envie, la critique permanente …
Déjà que nous vivions dans un monde à la réalité toute relative, là, c’est bon, avec le COVID et tout ce qu’il va permettre d’imposer, les chantres du “digital” sans conscience sont au paradis, on peut continuer de faire n’importe quoi. Et après on va s’étonner:
Plus que jamais je me demande comment ne pas tomber dans tous ces pièges ? A l’heure des possibles petits-enfants, comment leur expliquer ? Comment le dire sans endosser le rôle “du vieux con” ? Comment l’assumer même. 😉 Comment les aider à devenir qui ils sont ?
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[…] une fois : ON NE PEUT AMELIORER CE QUE L’ON NE MESURE PAS. Le sujet n’est pas de pointer des coupables (démarche puérile, qui n’aboutit […]