Bon, après pas mal de tests, d’essais et en reprenant l’ouvrage, je ne suis toujours pas complètement satisfait et je me dis que ce n’est pas le moment. Je fais suite à mon précédent post, bien sûr. Les craintes l’emportent sur les bénéfices.
Quand je lis parfois la réaction de certains, le manque de respect et de nuance et beaucoup d’autres choses, je repense une fois de plus à cette chanson et à ce billet que j’avais fait, il y a maintenant 8 ans.
C’est un peu comme les biorythmes … il y a des hauts, des moments ou l’espoir nourrit l’envie et puis il y a la réalité, le quotidien.
Pas envie du risque de l’exposition et des critiques plus ou moins proches. Pas envie de participer à mettre le doigt sur tout ce qui ne tourne pas rond et d’augmenter la sinistrose ambiante, ce qui ne manquera pas d’arriver, je me connais. Je ne peux pas taire l’injustice et la bêtise quand ils passent devant moi. J’aimerais pouvoir pointer juste le beau, enfin pour moi bien sur, mais non. Je me connais. Mon coté Don Quichotte va ressortir devant l’injustice et le non sens dont le quotidien nous gave à étouffer. Pas envie de devoir passer mon temps à me justifier.
Pas envie à chaque fois que j’ouvrirais la bouche de me demander qui je pourrais gêner et ce que l’on va en penser.
Par contre, pas de déception pour mes “fidèles” supporters. Oui, un jour vous l’aurez ce fameux livre “de dans 10 ans” dont je parle parfois pour raconter “les débuts de l’Internet en France” et les dessous de l’iceberg d’une vie d’Entrepreneur. Car curieusement, à l’heure où soit disant “l’Internet n’oublie rien”, je trouve que nous sommes en train de perdre des pans entiers d’histoire. Est-ce grave ? oui pour moi qui aimerait témoigner, rectifier mais aussi de rendre hommage à des gens de l’ombre, ceux qui ont fait, ce qui font vraiment et dont on ne parle jamais.
Mais pour l’heure, vous pouvez me retrouver ici sur ce blog. J’ai aussi un autre blog, plus iconoclast pour conserver à celui-ci un caractère professionnel, mais j’en touche les limites. Je comprends mieux la difficulté aujourd’hui d’exister numériquement dans un océan de bruit. Je connaissais le fameux signal / bruit, mais là nous sommes passés à une sorte d’invisibilisation par le phénomène des grandes plateformes, mais aussi de notre capacité d’attention de plus en plus limitée.