Question que je me pose souvent … qu’est ce qu’on a raté ? Mais où cela a « merdé » ? Quand exactement ? Manifestement, je ne suis pas le seul. J’ai quand même l’impression que l’on devrait se pencher sérieusement sur la question. Est-ce le système qui rend c* ? Quelle est notre part de responsabilité ?
A partir de quel moment devons nous lutter contre de toutes nos forces ? A partir de quand cela devient contre productif car cela ne fait que le renforcer ? Y a t’il d’autres choix ? Le bruit des bottes ou le silence des pantoufles ? Dire ou ne pas dire ? Risquer la différence ? S’aligner avec soi-même Faire ou Être ? Faire !
Et si ce n’était pas une question de choix ? Et si il fallait passer par des étapes ? Et si il n’y avait pas de « bonne » réponse ? Et si cela n’avait rien de nouveau ? Et si l’un ne pouvait exister sans l’autre ? Et si ce n’était pas cela la dualité ? Et si nous pouvions passer vite à la trinité ? La non dualité Alors que nous n’en sommes qu’à la binarité J’ai raison, donc tu as tort ! Et si tout cela était fait pour nous réveiller.
Pour amorcer/provoquer le sujet, je vois déjà une chose qu’on a raté : continuer de s’en foutre, ou tourner en dérision, culture de base de notre pays…
Tout ce qui faisait que le pays marchait pas trop mal dans certaines périodes, en laissant chacun libre de ses actes tant qu’il ne cassait pas les couilles de son voisin semble appartenir au passé.
Aujourd’hui, une armée de bien-penseurs auto-éduquées et auto-investis semble vouloir mettre en place un ordre nouveau, une morale à deux balles visant à installer le ridicule comme mortel ou encore imposer la surveillance de son voisin parce qu’on ne parviendra pas à payer assez de flics pour le faire.
pas glop…
Oui, mais auto-éduqués ? Pas si sûr. J’ai quand même l’impression d’un formatage institutionnel. Regarde, par exemple, les « comiques ». Je parle de ceux que l’on entend partout, de ces petits esprits cyniques et corrompus, prêts à tout pour un « bon mot » et un rond de serviette dans une émission poubelle. Je les appelle les « petits marquis », comme ceux qui couraient les « salons » pour montrer leur « bel esprit ». Rien n’a changé. Ils se réfèrent souvent à Coluche. Lui, j’aurais volontiers parlé d’auto-éduqué. Mais quelle différence entre lui et eux … Le talent, sûrement. Mais j’en reviens à la notion d’Alignement dont je parle souvent. Coluche, Arlette Laguiller même étaient « alignés ». Ils pouvaient dire des conneries, mais en toute conscience et en toute « bonne foi ». Aujourd’hui j’ai l’impression d’un monde où tout le monde marche à coté de ses pompes. Un monde où ils jouent un rôle et ne s’en rendent même plus compte. Le noir, l’arabe de service. Le d’jeune startoupeur qui va réussir. L’autre, que l’on a laissé passer pour servir d’exemple et montrer l’exemple… si lui il a réussi, toi aussi tu peux le faire. Vas-y mon gars ! En oubliant que c’est le système qui l’a permis. Et le fameux male blanc sentencieux sous Prozac, de plus de 50 ans que l’on voit à la télévision depuis que Catherine Langeais a pris se retraite. Cette génération de 68ards dont on fait mine de découvrir maintenant le coté sombre et la faillite. Plus ca va, moins j’ai l’impression d’un vaste complot, mais d’une formidable comedia dell’Arte … et forcement, il y en a qui ont compris comment en tirer parti.
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Pour amorcer/provoquer le sujet, je vois déjà une chose qu’on a raté : continuer de s’en foutre, ou tourner en dérision, culture de base de notre pays…
Tout ce qui faisait que le pays marchait pas trop mal dans certaines périodes, en laissant chacun libre de ses actes tant qu’il ne cassait pas les couilles de son voisin semble appartenir au passé.
Aujourd’hui, une armée de bien-penseurs auto-éduquées et auto-investis semble vouloir mettre en place un ordre nouveau, une morale à deux balles visant à installer le ridicule comme mortel ou encore imposer la surveillance de son voisin parce qu’on ne parviendra pas à payer assez de flics pour le faire.
pas glop…
Oui, mais auto-éduqués ? Pas si sûr. J’ai quand même l’impression d’un formatage institutionnel. Regarde, par exemple, les « comiques ». Je parle de ceux que l’on entend partout, de ces petits esprits cyniques et corrompus, prêts à tout pour un « bon mot » et un rond de serviette dans une émission poubelle. Je les appelle les « petits marquis », comme ceux qui couraient les « salons » pour montrer leur « bel esprit ». Rien n’a changé. Ils se réfèrent souvent à Coluche. Lui, j’aurais volontiers parlé d’auto-éduqué. Mais quelle différence entre lui et eux … Le talent, sûrement. Mais j’en reviens à la notion d’Alignement dont je parle souvent. Coluche, Arlette Laguiller même étaient « alignés ». Ils pouvaient dire des conneries, mais en toute conscience et en toute « bonne foi ». Aujourd’hui j’ai l’impression d’un monde où tout le monde marche à coté de ses pompes. Un monde où ils jouent un rôle et ne s’en rendent même plus compte. Le noir, l’arabe de service. Le d’jeune startoupeur qui va réussir. L’autre, que l’on a laissé passer pour servir d’exemple et montrer l’exemple… si lui il a réussi, toi aussi tu peux le faire. Vas-y mon gars ! En oubliant que c’est le système qui l’a permis. Et le fameux male blanc sentencieux sous Prozac, de plus de 50 ans que l’on voit à la télévision depuis que Catherine Langeais a pris se retraite. Cette génération de 68ards dont on fait mine de découvrir maintenant le coté sombre et la faillite. Plus ca va, moins j’ai l’impression d’un vaste complot, mais d’une formidable comedia dell’Arte … et forcement, il y en a qui ont compris comment en tirer parti.