Comme disait le fameux colibris,« je fais simplement ma part ». C’est ce qui m’est important. Pour le reste, j’ai passé l’âge de « vouloir changer le monde ». Ca c’est un truc de d’jeuns ou de financier qui parient l’argent des autres sur des startoupes qui sont sensées nous apporter tout le bonheur auquel nous espérons. Ou plutôt, j’ai compris que les moyens que nous utilisons habituellement pour cela, soit ne fonctionnent pas du tout car ils ne font que renforcer le système que l’on pensait combattre, soit sont très peu efficaces, tant que l’on a pas changé véritablement sa façon de fonctionner.
Aussi je change ma façon de fonctionner en essayant l’impossible et en suivant un conseil … « rappelle au monde comme il est beau ». Oui, tel Cyranno, j’ai non pas des illusions, mais des certitudes. Non pas des croyances, mais quelque chose de bien plus profond. On ne transige ni avec certaines valeurs, ni avec le talent, comme celui d’Edmond Rostand, formidablement servi par un Depardieu dont on dois jamais se demander s’il est un grand …
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
« …. tout en sachant dire merci et reconnaitre les coups de pouces et la chance mis sur notre route. »
-> ça c’est de moi. Cyrano est un personnage extrême qui pense sans doute que l’on se construit seul. Mais parfois, il vaut mieux être caricatural dans ses propos et ses attitudes pour ne pas laisser l’ambiguité du doute et transiger avec ses valeurs le moins possible. 😉
Pages: 1 2