Ca n’était pourtant pas ma tasse de thé. A priori de jeunesse sans doute. Mais voilà que par deux fois en moins de 24 heures, il vient me “taquiner”. Que se passe-t-il ?
Et cette fois ci, avec un texte encore plus beau que le premier.
Merci à Pascal Lindemann d’avoir été l’entremetteur du hasard.

Texte juste magnifique merci a Eveline Dessart :

“Mon cher humain, ?
Je vois que vous pleurez, car c’est mon moment de partir. Ne pleure pas, s’il te plaît. Je veux t’expliquer certaines choses.
Tu es triste parce que je suis parti , mais je suis content de t’avoir rencontré.
Combien de chiens comme moi meurent tous les jours sans rencontrer quelqu’un de spécial comme toi ?
Je sais que ça vous attriste mon départ, mais je devais y aller maintenant.
Je veux te demander de ne pas te blâmer pour quoi que ce soit. Je t’ai entendu sangloter que tu aurais dû faire autre chose pour moi. Ne dis pas ça, tu as fait beaucoup pour moi !
Sans toi, je n’aurais rien su de la beauté que je porte avec moi aujourd’hui.
Vous devez savoir que nous les animaux vivons le présent intensément et nous sommes très sages : nous profitez chaque petite chose chaque jour, et oublions le mauvais passé rapidement. Nos vies commencent quand on connaît l’amour, le même amour que tu m’as donné, mon ange sans ailes et deux jambes.
Sachez que même si vous trouvez un animal gravement blessé, et que vous n’avez qu’un peu de temps dans ce monde, vous fournissez un énorme service en vous accompagnant dans votre dernière transition.
Aucun d’entre nous n’aime être seul, sauf quand on réalise qu’il est temps de partir.
Peut-être pour vous ce n’est pas si important que l’un d’entre vous soit à côté de nous nous caressant et tenant notre patte, nous aide à aller en paix.
Plus de pleurs, s’il vous plaît. Je serai heureuse. J’ai en mémoire le nom que tu m’as donné, la chaleur de ta maison qui, en ce moment, est devenue la mienne. Je prends le son de ta voix qui me parle, même si je ne comprends pas toujours ce que tu me disais.
Je porte dans mon coeur toutes les caresses que tu m’as donné.
Tout ce que vous avez fait était très précieux pour moi et je vous remercie sans cesse, je ne sais pas comment vous le dire, parce que je ne parle pas votre langue, mais sûrement à mes yeux vous pourriez voir ma gratitude.
Je vais juste demander deux faveurs. Lave-toi le visage et commence à sourire.
Rappelles-toi à quel point nous vivons ensemble ces moments, souviens-toi des singeries que j’ai faites pour te remonter le moral.
Revivre comme moi tout le bien qu’on partage en cette fois.
Et ne dites pas que vous n’allez pas adopter un autre animal, parce que vous avez beaucoup souffert de mon départ. Sans toi, je ne vivrai pas les beautés que j’ai vécues.
S’il vous plaît, ne faites pas ça ! Il y en a beaucoup comme moi qui attendent quelqu’un comme toi.
Donne-leur ce que tu m’as donné, s’il te plaît, ils en ont besoin comme j’avais besoin de toi.
Ne garde pas l’amour que tu as à donner, par peur de la souffrance.
Suivez mon conseil, chérissez le bien que vous partagez avec chacun d’entre nous, reconnaissant que vous êtes un ange pour nous les animaux, et que sans les gens comme vous notre vie serait plus dure que parfois elle l’est.
Suis ta noble tâche, maintenant c’est à moi d’être ton ange.
Je vous accompagne sur votre chemin et vous aide à aider les autres comme moi.
Je vais parler à d’autres animaux qui sont ici avec moi, je vous dirai tout ce que vous avez fait pour moi et je vais dire et dire fièrement : “C’est ma famille”.
Ce soir, quand tu regardes le ciel et que tu vois une étoile qui clignote, je veux que tu saches que c’est moi qui cligne des yeux ; te prévenir que je suis bien arrivé et te dire “merci pour l’ amour que tu m’ as donné”.
Je te dis au revoir maintenant ne dis pas “au revoir”, mais “à plus tard”.
Il y a un ciel spécial pour les gens comme vous, le ciel où nous allons et la vie nous récompense en nous y faisant rencontrer.
Je t’attendrai !

1 thought on “Big up: aujourd’hui, Jean Ferrat

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